Loi électorale : Pierre Samson témoigne et se défend à son procès

C’était mardi la deuxième journée du procès de Pierre Samson. L'ancien candidat aux élections municipales a témoigné pour répondre à une accusation de manœuvre électorale frauduleuse et il s'est défendu de toute infraction à la loi électorale.

Pierre Samson assure avoir fait les choses dans les règles de l’art. Il n’avait rien à gagner à tricher dit-il. Il mentionne avoir quitté la présidence d’Essor Centre-Ville au bon moment même qu’il n’était pas au courant qu’il était le président.

M. Samson a multiplié les avis juridiques, notamment auprès de la Ville. Si jamais il y avait un conflit d’intérêts, il aurait abandonné sa candidature.  Donc selon lui, il n’a pas financé l’étude de Essor Centre-Ville pour payer l’étude d’AVISEO. Une étude qui avait pour but de démontrer que la citation patrimoniale dans le secteur du musée n’était pas une bonne idée. 

Pierre Samson a même déposé une plainte contre l’enquêteur au dossier du Directeur Général des Élections. Il aurait reçu un appel d’un enquêteur lui demandant de se rendre dans un motel de Gatineau pour un interrogatoire. Pierre Samson a pris cet appel comme une menace et il a porté plainte. 

D’ailleurs l’homme a mentionné que sa vie a totalement changé depuis que Cédric Tessier a déposé une plainte contre lui. Il a dû démissionner de son poste de président de la Chambre de commerce. Il a également parlé d’une possibilité de perdre son titre de comptable agréé. Selon lui, ses accusations ont mis fin à sa carrière. 

Par moment son témoignage était décousu. Le contre-interrogatoire de Pierre Samson se poursuivra demain à 9h. Mardi matin, on a entendu monsieur Jocelyn Parent, qui un peu avant les élections de 2017, a déménagé dans la maison voisine de Pierre Samson. Il a dit à la barre des témoins que lui et sa conjointe avaient mis toutes leurs économies pour s’acheter cette propriété sur la rue Victoria.

Après quelques discussions, Pierre Samson lui aurait demandé de faire un don à Essor Centre-Ville. Il lui aurait demandé de faire ce don pour financer l’étude de AVISEO. On lui aurait dit qu’il faudrait qu’il contribue à la hauteur de 4 000 $. Une somme qui était impossible pour lui et sa femme. M. Parent aurait donc refusé de financer l’étude.