Deux chefs déjà en campagne en Outaouais

TVA Gatineau | 10 mars 2022

On sent que les élections provinciales approchent. Pas un, mais deux chefs de parti politique étaient de passage en Outaouais jeudi.

L’ancien conseiller municipal Marc Carrière et l’homme d’affaires Michel Kadri seront candidats conservateurs en Outaouais. Le chef, Éric Duhaime, s’est dit très fier d’avoir attiré deux personnes connues.

« Je pense que ça prend des gens implantés dans leur communauté, que les gens les connaissent, ça permet d’établir un meilleur dialogue avec les gens de la région ».

-Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec

Celui qui a représenté le secteur de Masson-Angers pendant 8 ans sera candidat dans Papineau, compté du ministre Mathieu Lacombe. Quant à l’homme d’affaires Michel Kadrid, il briguera les suffrages dans Chapleau, contre un autre caquiste.

Selon les deux, leurs motivations premières ne relèvent pas seulement d’enjeux locaux. Ils soulèvent des doutes quant à la gestion de la pandémie par le gouvernement.

« C’est que pendant la pandémie, on entendait qu’une seule personne nous parler. On n’a pas entendu d’expert, on n’a pas entendu de débats, dans les autres partis de l’opposition ».

-Marc Carrière, candidat du Parti conservateur du Québec, Papineau

« Ils ont tout fait de ce que le gouvernement leur a demandé de faire et ont fermé. Ça ne se peut pas, ça ne se peut pas pour l’économie de la place ».

-Michel Kadri, candidat du Parti conservateur du Québec, Chapleau

Dominique Anglade en tournée

La cheffe libérale, Dominique Anglade, concluait une tournée de 3 jours en Outaouais.

Elle se dit sûre de garder le château fort libéral de l’Outaouais, le dernier bastion du PLQ à l’extérieur de la grande région de Montréal.

« Monsieur Legault est venu, il y a quelques semaines, pour nous dire la même chose qu’il nous a dite en 2018.  » Vous savez, il y a 5000 postes, on va le faire d’ici 2022, on va avoir délocalisé 5000 postes de fonctionnaires  ». Zéro a été livré, c’est ça la réalité, il promet la même affaire. Les gens ne se sentent pas écoutés, les gens ne se sentent pas considérés et quand ils critiquent le gouvernement, c’est le gouvernement lui-même qui les appelle des pelletées de nuage, c’est inacceptable ».

-Dominique Anglade, cheffe de l’opposition officielle