Vers une « intervention dès que possible » pour les nids-de-poule sur La Gappe
TVA Gatineau | 8 mars 2022
La mairesse de Gatineau, France Bélisle, veut accélérer la réfection du boulevard de la Gappe, qui est devenu un véritable champ de mines. Malgré sa volonté, les solutions à court terme ne peuvent être que temporaires.
France Bélisle explique que les gels et dégels ne permettent que des réparations d’appoints, à l’heure actuelle, sur le boulevard de La Gappe. Dès que la météo le permettra, la mairesse promet que la Ville va agir.
À plus long terme, une réfection complète et durable, entre Gréber et l’autoroute 50, est prévue pour 2023-2024.
La mairesse explique que, malgré sa volonté d’appuyer sur l’accélérateur, la Ville ne peut procéder avant 2023.
« Je comprends que les citoyens se disent » pourquoi vous ne la faites pas comme du monde maintenant ? » La raison est simple, c’est qu’il y a des autorisations, il y a des validations, c’est un processus quand même de refaire une rue, qui demande un niveau de recherche, de préparation et d’autorisations. Ça prend du temps ».
Selon un expert, il y a trop de contraintes qui empêchent la Ville de devancer l’échéancier.
« Même si la Ville de Gatineau et tous ses partenaires disaient » on fonce ! », ce serait impossible d’avoir le chantier en opération, pour un chantier de cette envergure au plus tôt au mois de novembre, décembre. Ça ne change pas le fait qu’avec une meilleure planification, ce projet aurait dû être réalisé, il y a peut-être 4 ans ».
-Pierre Barrieau, spécialiste en planification des transports
Il ajoute que Gatineau aurait dû agir avant et doit mieux planifier ses travaux routiers à l’avenir.
Il prévient aussi qu’avec la pénurie de matériaux et de main-d’œuvre, le coût des contrats au privé va augmenter.