1er juillet | Un bilan alarmant, selon Logemen’Occupe

Une semaine après la journée nationale des déménagements, la crise du logement se vit durement cette année, selon Logemen’Occupe. 

Selon la compilation de l’organisme,, ce sont plus d’une centaine de ménages en location qui sont actuellement sans logement.

De ce nombre, près de 100 ménages sont hébergés présentement dans des hôtels, via les mesures d’urgence de la ville de Gatineau.

Elles sont hébergées dans des unités de dépannage notamment de l’Office d’habitation de l’Outaouais, mais aussi, dans les Maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale de l’Outaouais. Ces maisons affichent complet et sont contraintes de refuser l’accueil à des femmes victimes de violence. 

Le bilan ne comprend pas non plus les personnes seules aptes à vivre en logement qui fréquentent le Gîte ami. Selon le dernier recensement de Statistiques Canada, déjà en 2021, 4 300 ménages gatinois engouffraient la moitié de leur revenu pour se loger. 

Et selon l’organisme, ce n’est que la surface d’un grand enjeu.

Ce qu’on peut se dire c’est que la situation est quand même sérieuse. On arrive au-delà, tout près d’une centaine de ménages qui sont hébergés. À Gatineau , contrairement aux autres régions du Québec, les ménages locataires sont moins affectés par la date du 1er juillet. Moins de déménagements, mais un nombre de ménages sans chez soi quand même préoccupant malgré tout.

-François Roy, coordonnateur de Logemen’Occupe

Logemen’Occupe demande notamment au CISSSO de jouer impérativement un rôle de premier plan lorsqu’il s’agit de coordonner les services face à cette crise du logement.

Le CISSS de l’Outaouais a affirmé qu’une table de concertation, qui est installée depuis plusieurs années, devrait faire son retour à l’automne 2024.