Climat d’intimidation: les accusations de France Bélisle sont-elles fondées?

Étienne Malouin | 23 février 2024

Au lendemain d’une annonce qui a eu l’effet d’un électrochoc, plusieurs élus se posent des questions sur les raisons énoncées par France Bélisle pour justifier sa démission. Des conseillers déplorent que l’ancienne mairesse ait dépeint un portrait d’intimidation autour de la table du conseil gatinois. Entre temps, la réflexion semble s’accélérer quant aux prétendants pour le poste à la mairie.

Le climat d’intimidation dénoncé par France Bélisle lors de son départ en a fait sourcillé plus d’un. Action Gatineau s’est senti visé par ses attaques. Sans minimiser les propos tenus, le parti d’opposition s’inquiète par ce type de discours, surtout que l’ancienne mairesse n’a pas donné d’exemples concrets en refusant de répondre aux questions des médias lors de son point de presse.

Le maire suppléant, Daniel Champagne, voit plutôt les dynamiques au conseil municipal comme des échanges et des débats plutôt que de l’intimidation. Le président du conseil, Steven Boivin, abonde dans le même sens. Il assure que l’ensemble des conseillers ont la capacité de travailler ensemble.

Même chose pour la conseillère Olive Kamanyana, qui parle plutôt d’une joute politique.

D’ailleurs, Mme Kamanyana ne ferme pas la porte à l’idée de tenter sa chance pour le poste de mairesse. De son côté, Action Gatineau confirme que la formation aura un candidat lors de cette élection.

Alors que la réflexion risque de s’accélérer chez certains conseillers à savoir s’ils seront de la course à la mairie, les élus recevront une mise à jour mardi prochain des règles entourant cette élection partielle.